Lifting des cuisses à Montpellier
Le lifting de face interne de cuisses permet d'améliorer le dedans de la cuisse. Cette opération permet de corriger un excès de peau accumulé après un amaigrissement. Il s'agit d'une intervention à éviter par forte chaleur.
A qui s'adresse cette opération
Il faut avoir un poids proche de la normale pour envisager une chirurgie de la face interne des deux cuisses. Il s’agit d’une intervention destinée à corriger l’excès de peau de la face interne des cuisses. Cette intervention est indiquée lorsque la peau a perdu son élasticité. En effet, lorsque la peau est encore bien élastique, une lipoaspiration peut suffire. Malheureusement, les capacités de rétraction de la peau s’amenuisent au fil du temps rendant un geste de redrapage cutané indispensable. Cette chirurgie s’adresse aux femmes (et aux hommes) en bonne santé dont le poids est proche de la normale et reste stable. Elle vise à retirer un excès cutané et pour être en mesure de bien redraper la peau il est nécessaire que celle-ci ne soit pas trop épaisse ni trop lourde.
L'intervention est précédée d’un régime alimentaire pauvre en résidus pour réduire provisoirement les selles. Elle est conduite sous anesthésie générale ou rachi anesthésie selon des modalités qui sont précisées par le médecin anesthésiste à l’occasion de la consultation pré opératoire qu’il vous appartient de passer avant l’intervention. Une sonde urinaire peut être placée avant l’opération pour 24-48 heures. L’opération consiste en une liposuccion suivie de l’ablation d’un morceau de peau de la face interne de la cuisse en forme de demi-lune. Les tissus sont ensuite recousus selon une cicatrice située dans le creux inguinal. Elle part du pli fessier et remonte en avant de part et d’autre du pubis. Cette cicatrice se situe au départ dans le pli, mais souvent cette cicatrice migre avec le temps et peut parfois être visible à la face interne de la cuisse.
En fin d’intervention des drains peuvent parfois être placés pour éviter un hématome. Un traitement antibiotique peut parfois être prescrit.
Risques & incertitudes
L’ouverture de la barrière cutanée effectuée à l’occasion de toute intervention chirurgicale constitue une porte d’entrée à une infection d’autant plus qu’ici le site opératoire est proche du périnée qui contient une importante flore microbienne (staphylocoques). Le risque infectieux n’est donc jamais nul et on l’évalue à 1%. Des abcès et des fistules peuvent alors apparaître et requérir un traitement spécifique (antibiotiques, soins locaux, réopération). Cette intervention ne requiert pas de transfusion sanguine.
Un hématome peut survenir dans 1% des cas. Il s’agit d’une collection de sang qu’il faut différencier de l’ecchymose (simple bleu). Cet hématome, s’il est volumineux peut nécessiter une évacuation chirurgicale sous anesthésie. Un hématome peut être responsable d’une infection, d’une désunion des bords de l’incision. Cette désunion peut également se rencontrer lorsque le patient effectue des mouvements trop brusques et trop précoces.
L’irrigation sanguine des berges des plaies peut être compromise et peut dans de rares cas aboutir à la nécrose cutanée. Ces risques sont nettement majorés chez les patients fumeurs, diabétiques.
Ces anomalies vont retentir sur la cicatrisation, rallonger les délais d’hospitalisation. La cicatrisation étant plus lente, le résultat cosmétique peut être dégradé à terme. Les phlébites (formation d’un caillot de sang dans les veines des jambes) sont une complication potentiellement grave (embolie pulmonaire). Elles sont prévenues par un lever précoce et une sélection soigneuse des patients opérés. Elles nécessitent un traitement anticoagulant prolongeant la durée d’hospitalisation.
Une altération de la sensibilité des téguments de la face interne des cuisses est systématique, la sensibilité se normalise très lentement (plusieurs mois). Les cicatrices seront inflammatoires (rouges) durant plusieurs mois. Si les cicatrices sont sous tension, elles peuvent s’élargir (cicatrisation normale) (cicatrisation pathologique). Parfois, elles peuvent être boursouflées ou former des chéloïdes. Ces chéloïdes requièrent un traitement précoce, contraignant, prolongé, difficile et parfois décevant.
Premier contact
Lors de la première consultation, votre chirurgien évalue votre état de santé, détermine l’importance des surcharges graisseuses localisées et apprécie l’élasticité de votre peau.
N’omettez pas de lui préciser si vous fumez ainsi que les médicaments que vous prenez.
Expliquez ce que vous attendez de l’opération. Votre chirurgien vous spécifie quelles sont les techniques chirurgicales les mieux adaptées à votre cas. Il vous précise les risques ainsi que les limites de chaque technique.
L'anesthésie
Il peut s'agir d'une anesthésie générale ou d'une rachi-anesthésie.
L'intervention
Le lendemain, le lever précoce est recommandé afin de prévenir les phlébites. Evitez de vous accroupir afin de ne pas mettre les sutures sous tension, la position assise doit être évitée au maximum. Les sutures sont presque toujours effectuées à l’aide de fil résorbable.
Les adhésifs contenus dans les sparadraps peuvent-êtres responsables de réactions allergiques désagréables. Ces réactions sont difficiles à éviter car virtuellement tous les sparadraps peuvent entraîner ce type de réactions. Pour y remédier il faut rapidement réduire la surface de peau en contact avec le sparadrap ou opter pour un adhésif papier (Micropore). A terme ces inconvénients disparaissent dès que les pansements deviennent inutiles.
Retour à la normale
Le résultat est généralement satisfaisant, cependant la cicatrisation est parfois longue (15 à 21 jours) avec des désunions (portions de cicatrices qui s'ouvrent). En effet, le pli de l’aine est le siège de macération ralentissant la cicatrisation. La cicatrice peut être rouge, boursouflée, elle peut descendre vers le bas de la cuisse de 1 ou 2 centimètres. Parfois il arrive que les fils employés pour les sutures profondes ne se résorbent pas, ils apparaissent le long de la cicatrice et peuvent créer de petits boutons qui nécessitent des soins locaux adaptés.
Durant 15 à 21 jours, évitez les sous-vêtements trop serrés, préférez les caleçons.
Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici vous serez dirigé(e) sur le site de la société française de chirurgie plastique. Pour revenir sur notre site pensez à utiliser la flèche retour de votre navigateur internet
Votre nouvelle apparence
Bibliographie
Vilain, R., and Dardour, J.-C. Aesthetic surgery of the medial thigh. Ann. Plast. Surg. 17: 176, 1986.
Lockwood, T. E. Fascial anchoring technique in medial thigh lifts. Plast. Reconstr. Surg. 82: 299, 1988.
Lewis, J. R. Correction of ptosis of the thighs: The thigh lift. Plast. Reconstr. Surg. 37: 494, 1966.
Spirito, D. Medial thigh lift and DE.C.LI.VE. Aesthetic Plast. Surg. 22: 298, 1998.